« La danse d’après » est un projet chorégraphique incluant une œuvre scénographique, porté par la compagnie Bal’Dilà.
Cinq danseurs, accompagnés d’une violoniste et d’un créateur en musique électronique, gravitent autour d’un élément sculptural évolutif qui incarnerait l’esprit mouvant du spectacle tout entier.
L’enjeu du projet est de partir d’une analyse des danses et musiques traditionnelles corses afin d’écrire la partition dansée d’un spectacle actuel qui traverserait les âges pour donner la sensation au spectateur, immobile, de se déplacer dans le temps.
Un voyage donc, dont le seul mouvement est effectué sur une scène animée de corps physiques distincts mais complémentaires autour d’un seul et même objectif : Dresser un portrait personnifié du temps qui se dilate ou se concrète à l’intérieur d’une aire circulaire métamorphosée dans la durée de la performance.
Elle attire ou repousse, elle magnétise les corps des danseurs ; elle hypnotise. Par un témoignage dansé ici et maintenant, ce projet tend à l’initiation d’un parcours onirique subjectif.
Car nous sommes nous-même héritiers de toutes les strates d’époques fondues les unes aux autres, pour former le temps d’aujourd’hui dans son unité.